mardi, mai 30, 2006

Vous reprendrez bien un peu de Ratatouille (ou comment je suis tombé sous le charme de Marie-Antoinette avant de maudir Brett Ratner pour X-Men 3)


Bref compte-rendu des séances cinéma d'hier soir : Marie-Antoinette, d'abord. Sofia Coppola continue à cultiver le même univers que dans ses deux précédents films. Certains trouvent ça lassant, voire indécent, ayant l'impression (fausse selon moi) que la réalisatrice retranscrit ses êtats d'âme de petite fille riche. D'autres s'arrêteront aux infidélités avec le contexte historique et à la mise sous silence du contexte social. A mes yeux, le film est une vraie réussite impressioniste. Coppola traite Marie-Antoinette, comme une adolescente transféré dans un nouveau lycée, devenant la cible des ragots et des jalousies, et on y croit. La bande-son est comme d'habitude excellente et les choix musicaux contemporains, qui pouvaient sembler audacieux sur le papier, se révèlent finalement naturels et parfaitement en accord avec le sujet.

Deuxième film, X-Men - L'affrontement final. Lorsqu'en 2000, Bryan Singer adapte X-Men pour le cinéma, le lecteur assidu de Special Strange que je suis, ayant passé son adolescence à savourer la profondeur thématique et psychologique des intrigues à tiroir de Chris Claremont, craint le pire. Je ne peux m'empêcher de craindre que les X-Men version hollywood ne se résument qu'à un blockbuster d'action dénué de toute la richesse dramatique du comics. A l'arrivée, le film de Bryan Singer fut une excellente surprise, adaptant très intelligement une saga vieille de 30 ans, et en restituant très justement les personnages (à l'exception de Cyclope, passant du statut de leader introverti mais charismatique, à celui de tête à claques insupportable, remis incessament à sa place par Wolverine).

Mauvaise nouvelle, l'opus de Brett Ratner annihile totalement la richesse des deux premiers volets, ne devenant qu'une succession de scènes d'action particulièrement mauvaises, où les enjeux scénaristiques trop nombreux, ne sont finalement que survolés, au point que le spectateur se désinteresse finalement de tous. Trop de nouveaux personnages (Angel fait office de figurant, le triangle amoureux Iceberg-Rogue-Shadowcat est sous-exploité, Phoenix est pitoyable par rapport à la prestance du personnage dans les comics, le Juggernaut est ridicule, sans parler du Fauve catapulté vétéran des X-Men alors qu'il n'apparaît aucunement dans les deux précédents opus), trop d'intrigues (piochées dans la saga du Phoenix Noir période Claremont/Byrne et dans les Astonishing X-Men de Whedon/Cassaday) et surtout incapacité totale à faire exister les personnages, au point que la mort dramatique d'un des héros nous laisse de marbre. D'autant plus que le film oscille entre son statut de climax de la trilogie (vu certains événements, on sent la fin d'une époque) et de suite commerciale (toujours plus de mutant, d'action, de rebondissements, d'intrigues). A ce propos, la fin du film est assez exemplaire (d'ailleurs, restez après la générique, un dernier rebondissement scénaristique, très ridicule à mon avis,vous attend). Non, décidément, X-Men 3 est peut-être la pire adaptation de comics jamais faite à ce jour.

Aujourd'hui, la journée s'est bien passée au boulot, si ce n'est des étudiants revenus de leur tournage de fin d'année avec une heure de retard, m'empêchant du coup d'aller à la séance du Samouraï du Crépuscule à l'Elysées Lincoln. Espérons qu'il sera toujours à l'affiche demain. Heureusement qu'une surprise m'attend dans ma boîte mail. Olivier m'a envoyé le lien vers la bande-annonce du prochain Pixar (non, pas Cars, celui d'après encore) : Ratatouille. Allez jeter un coup d'oeil en cliquant ici, car le film de Brad Bird s'annonce sous les meilleurs auspices.

lundi, mai 29, 2006

La Palme d'or, c'est définitivement pas mon dada...

Comme chaque année, je me suis donc bien planté concernant la palme d'or. Tant mieux pour Ken Loach, même si les critiques semblent trouvés ce prix injustifié. Et heureusement que Volver a tout de même était récompensé à travers ses actrices et son prix d'interprétation collectif. Mais, bon, il est difficile de juger un palmarés depuis Paris sans avoir vu les films. On verra bien dans les mois qui viennent, au fur et à mesure des sorties, si les choix du jury de WKW ont été cohérents.

Ce soir, séance cinéma double programme, avec Marie-Antoinette tout d'abord, puis X-Men 3 ensuite. Deux facettes opposées du cinéma américain, me direz-vous. Compte-rendu dans les jours qui viennent.

dimanche, mai 28, 2006

Quatre jours au soleil

A l'occasion de la fête des mères et de l'anniversaire de la grand-mère d'Aurélia, et le week-end prolongé de l'Ascension aidant, nous sommes descendus quatre jours à Montpellier.

Dès l'arrivée, parcours sportif d'une heure et demie, à pied, sous la canicule, en tirant une valise pesant facile 20 kg (pourquoi Aurélia nous charge-t'elle autant pour quatre jours ?) depuis la gare SNCF jusqu'à Castelnau Le Lez. Merci le réseau de transport en commun de Montpellier et son service réduit les jours fériés. Heureusement que sa mamie nous accueille avec des bouteilles de Perrier bien fraîches. Sans parler du repas de midi et de l'excellent carri canard réunionnais qui nous attend. L'après-midi, ballade dans le quartier avant que la maman d'Aurélia nous rejoigne le soir après avoir fini de donner ses cours de danse.

Le lendemain, reveil en forme après une nuit passée dans le nouveau canapé lit de la maman d'Aurélia, autrement plus confortable que le matelas pneumatique auquel nous étions habitué. L'après-midi, excursion avec Aurélia et sa grand-mère au centre Polygone. La reprise de la conduite s'avère un peu laborieuse pour Aurélia au début, mais finalement elle retrouve rapidement ses marques et arrive à maîtriser la Saxo maternelle. Les terrasses de café montpellieraines s'avèrent plus animées que les parisiennes ou les niçoises, puisque nous voyons un clochard grunge, qui n'hésitait certes pas à exhiber sa raie du cul, se faire arracher sa guitare des mains par un des serveurs, qui essaie de la lui fracasser sur le crâne. Décidément, l'Hérault ne manque pas d'animation.

Les deux jours suivants passent rapidement, entre virées à la plage et/ou à la piscine, coups de soleil et repas arrosés. La vraie vie, quoi . Ce soir, préparatifs pour le retour à Paris. Doublement difficile, puisque du coup je vais louper la cérémonie de clôture de Cannes.

Mes pronostics pour la palme d'or : j'aurais tendance à croire que Palais d'été de Lou Ye est suffisament réussi et proche des thèmes de Wong Kar-Wai, sans parler du soutien qu'apporterait le prix à un film censuré par le gouvernement chinois, pour que le président du jury tente de le favoriser, à moins que les réussites que sont Volver et Marie-Antoinette fasse leur effet eux aussi. Ou alors, l'impensable, Le Labyrinthe de Pan, de Guillermo Del Toro, qui apporterait une reconnaissance exceptionnelle à un fou de cinéma fantastique injustement sous-estimé. Mais déjà, Tarantino président n'avait accordé à Old Boy que le grand prix du jury, alors je ne vois pas une seconde le réalisateur de Chungking Express réaliser ce coup d'éclat.

samedi, mai 13, 2006

Un samedi après-midi

Après une semaine ensoleillée, il pleut sur Paris. Aurélia se repose suite à la soirée d'hier soir (cinq heures de sommeil avant de faire sa tournée de factrice, faut dire que c'était un peu léger). Bien au chaud dans l'appartement, tandis que les températures ont chuté dehors, l'après-midi s'écoule, tranquillement. Je lis les Daredevil de Bendis & Maleev que m'a prêté Vijay. Sans doute les meilleurs que j'ai lu depuis l'époque de Frank Miller. Une après-midi calme, blotti contre celle que j'aime, à bouquiner paisiblement. Que demande le peuple ?

Ce soir, nous devrions voir Sandrine, une ancienne amie de la fac, qui vit maintenant en Nouvelle-Calédonie. Du moins, si elle se décide à contacter Olivier pour nous dire où on pourra la rejoindre.

Bande-son de l'instant : Björk - Come to me

Wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Parce que ce blog n'est pas seulement cinéphile, mais aussi vidéoludique. Parce que pendant trois jours, j'ai passé pas mal de temps sur www.nintendo-difference.com et www.gamekult.com à scruter les news de l'E3. Parce que la fin de l'année va voir l'apparition d'une révolution (enfin, plus maintenant vu qu'elle a changé de nom). Parce que le temps va paraître long avant de pouvoir s'essayer à The Legend of Zelda, Twilight Princess. Parce que j'espère que cette nouvelle manière de jouer plus intuitive va amener plus de gens à s'essayer aux jeux vidéo. En un mot : Wii.

Pour ceux qui n'auraient pas tout compris à ces lignes, un petit résumé et des images en cliquant ici.

vendredi, mai 05, 2006

Belle & Sebastian en black session : compte rendu

Le concert démarre très fort, par la chanson des débuts, celle qui ouvrait Tigermilk, le premier album, et accessoirement une des plus émouvantes jamais écrites par Stuart Murdoch : The State I Am In. L'interprétation, tirant parti d'une plus large palette d'instruments, apporte des nuances supplémentaires, tout en restant très sobre.

Suivent Another Sunny Day et Funny Little Frog, deux extraits du dernier album The Life Pursuit, dans des versions très proches de celles enregistrées en studio. Puis, comme sorties des limbes, arrive Belle & Sebastian, morceau perdu à la fin du premier E.P. Dog On Wheels, et à ma connaissance rarement interprété par le groupe sur scène. Tout comme pour The State I Am In, le morceau profite énormément de sa réorchestration, mais la voix de Stuart Murdoch a du mal à suivre dans les aigus ce qui gâche quelque peu la magie.

Stuart Murdoch fait monter sur scène une des spectatrices pour qu'elle traduise en français son résumé de la chanson suivante : Sukie in the Graveyard, elle aussi très proche de sa version studio sur The Life Pursuit. Puis résonnent des sonorités électroniques que j'identifie rapidement comme l'introduction d'un autre rescapé de Tigermilk : Electronic Renaissance, dans une tonalité différente de l'album, la présence des instruments traditionnels étant écrasé par les machines et Stuart livrant une interprétation plus grave et monotone que sur l'album.

S'ensuit The Loneliness of a middle distance runner, au titre faisant référence au film de Tony Richardson, dans une interprétation magnifique, sans doute une des moments les plus émouvants de la soirée. A l'antenne, Bernard Lenoir se demande de quel album est extrait ce morceau; de l'E.P. Jonathan David ai-je envie de lui souffler.

Stevie Jackson, guitariste du groupe, s'avance pour interpréter une jolie version de To be myself completely, morceau qu'il a écrit pour The Life Pursuit. Puis, Stuart reprend les rênes pour introduire Dress up in you, qu'il n'imaginait pas chanté par un homme lorsqu'il l'a composé et qui, sur scène, "l'oblige a révéler sa part féminine" (dixit le chanteur).

Arrive le clou de la soirée : The Fox in the snow, (un des sommets du groupe, à l'origine sur If You're feeling sinister), toujours aussi magnifique et enrichi ici de quelques subtiles accélérations et ruptures de rythme.

Puis, Stuart invite le public du studio 105 à se lever et à danser, quand démarre soudain l'intro de The Boy with the Arab Strap, dont le rythme est repris par les battements de main du public. La soirée se termine sur ce morceau et annonce un bon moment aux petits veinards qui seront au Bataclan ce soir et demain. J'aurais aimé en être, mais entre Belle & Sebastian et The Divine Comedy la semaine prochaine, il fallait bien choisir.

Pour reprendre l'expression consacrée de Bernard Lenoir, caresses et bises à l'oeil, et à bientôt sur ce blog.

jeudi, mai 04, 2006

Mission: Impossible III (J.J. Abrams)

Le film étant sorti trop récemment pour que tout le monde l'ait vu, et n'ayant pas envie de spoiler les multiples rebondissements que J.J. Abrams a importé de ses expériences télévisuelles sur Alias et Lost afin de livrer ce qui est le meilleur opus de la franchise à ce jour, je ne me livrerai donc pas à une critique complète du film.

Non, ce qui m'a le plus bluffé, c'est la force de la séquence d'ouverture. Voilà, une vraie leçon de cinéma. Comment scotcher toute une salle à son fauteuil en à peine 20 secondes. Je crois que le dernier film qui m'ait accroché de façon aussi immédiate est Une Journée en enfer (John McTiernan, 1995). Sauf qu'ici, pas besoin d'une explosion soudaine au coeur de New-York pour retourner le spectateur. Juste deux acteurs excellents (tout le monde s'accordera là-dessus concernant Philipp Seymour Hoffman; quant à Tom Cruise, tant pis pour ceux qui se focalisent uniquement sur ses couvertures de tabloïd et ses délires scientologiques), des dialogues efficaces et une situation haletante, climax du film, flash-forwardé par l'ami Abrams afin d'insuffler au personnage d'Ethan Hunt la force émotionnelle absente des deux précédents volets.

Voilà comment démarre le blockbuster hollywoodien le plus réussi qu'on ait vu depuis un moment, et qui risque à sa manière de redéfinir les règles du cinéma de divertissement pour les deux ou trois années à venir, comme l'avait fait à son époque un certain Piège de Cristal. J.J. Abrams, digne successeur de McTiernan ?

Belle & Sébastian en concert sur France Inter... dans deux heures à peine

Si vous lisez ce message à temps, jetez vous sur France Inter dès 21 heures ce soir. En prélude à leurs concerts de demain et après demain au Bataclan, les écossais de Belle & Sebastian sont en black session chez Bernard Lenoir au studio 105 de la Maison de la radio.

Bonne soirée à tous et bonne écoute.

P.S. Pour trouver les fréquences ou écouter en streaming de chez vous, jetez un coup d'oeil sur le site de France Inter.

mardi, mai 02, 2006

Voir Venise et...

Ce week-end, Aurélia et moi étions à Venise. Une courte escapade programmée depuis décembre par ma chère et tendre qui commençait à avoir un besoin urgent de s'échapper de notre grise capitale pour des contrées plus ensoleillées. De mon côté, j'avoue que j'étais excité à l'idée de découvrir cette cité construite sur l'eau. Même si en même temps, je n'arrivais pas à m'ôter de la tête l'image assez austère d'une ville morte à l'architecture figée dans le passé que m'avait laissé à l'esprit l'atmosphère du chef-d'oeuvre de Luchino Visconti, Mort à Venise.

Départ le vendredi soir par train couchette au départ de la Gare de Bercy. Le voyage se passe sereinement, d'autant que pour une fois, nous avons eu de la chance concernant les gens qui partageaient le compartiment avec nous. 13 heures plus tard, soit à 9h30, nous arrivons à Venise. Déjà, pendant les dernières minutes de trajet, nous ne voyons qu'une immense étendue d'eau de chaque côté de la voie ferrée, tandis qu'un léger brouillard renforce la dimension onirique de cet environnement.

Une fois sorti de la gare, c'est le dépaysement total. Le grand canal avec ses gondoles et ses vaporettos, un palais au dome vert en face de nous, des habitations aux couleurs rouges et oranges comme à Nice. Le week-end s'annonce agréable. Vu que nous avons deux heures à tuer avant d'arriver à l'hôtel, Aurélia et moi décidons de traverser la ville en y allant à pied. La ballade est super agréable et nous permet de prendre nos premiers repères. Dommage que je me trimballe une valise de 15 kg (estimation personnelle et sans doute exagérée) avec moi.

L'après-midi, nous poursuivons notre tour de la ville en explorant la partie sud et ses petites rues bien caractéristiques, que j'ai toutes l'impression d'avoir déjà vu dans Tout le monde dit I love you de Woody Allen. La présence permanente de l'eau et l'absence de circulation automobile font vraiment un bien fou.

Dimanche matin, le reveil est moins agréable. Il a plu toute la nuit et continue de pleuvoir. Nous sortons le mieux couvert possible avec les deux pauvres pulls que nous avons embarqué, mais même avec, le froid est mordant et j'avoue envier le coupe-vent du moindre passant. Heureusement, nous avons prévu de démarrer notre journée par la visite du palais des doges. En plus de l'architeture unique, nous pouvons profiter des magnifiques toiles de Véronèse, du Titien et du Tintoret, avec notamment son imposant Paradis, qui orne la salle du Grand Conseil. Je découvre également un artiste que je ne connaissais pas en la personne de Palma le Jeune, moins touchant que ses aînés, mais dont les reproductions très photoréalistes ont sûrement influencé de nos jours le dessinateur Alex Ross.

L'après-midi, suite aux souvenirs d'Aurélia, nous décidons d'aller faire un tour sur l'île du Lido, puisque son père lui en avait dit le plus grand bien auparavant. A peine débarqué du bateau faisant la liaison, nous sommes étonnés de voir des bus dont les itinéraires sillonent l'île. En avancant un peu dans les rues, nous comprenons rapidement que le Lido est finalement une station balnéaire assez commune. Nous la traversons en large afin de voir l'étendue de la lagune depuis son île la plus éloignée. Une fois arrivé sur la plage déserte, au sable noir, à contempler la mer déchaînée et le ciel menaçant, nous décidons de retourner à Venise.

Nous passons l'après-midi à nous balader dans les rues, alternant visites d'église et léche-vitrine, sans oublier une halte au supermarché local pour faire le plein de pâtisseries italiennes et de pâtes introuvables en France. C'est d'ailleurs au cours de cet après-midi que je découvre mon meilleur souvenir culinaire de ce week-end : les glaces parfumées à la cerise amarena, tout simplement délicieuses, qui vont me faire regretter l'Italie.

Lundi matin, réveil à 6h30 afin de profiter au maximum de la matinée avant de devoir partir pour l'aéroport à 12h30. Lorsque nous sortons de l'hôtel, le temps est splendide et les rues désertes. Quasiment seuls sur le ponton du vaporetto, nous profitons du lever du soleil. Nous embarquons des jardins où se tient régulièrement la biennale de Venise à l'est de la ville. Nous croisons seulement des retraités vénitiens et quelques joggers (à se demander s'ils ont tous vu Tout le monde dit I love you ou si Woody Allen n'a fait que reproduire la réalité). De là, nous retraversons l'île, en passant par l'arsenal et les petites rues que nous n'avions pas encore visités.

Après avoir récupéré nos bagages à l'hôtel, nous profitons une dernière fois de la ville lors du trajet en vaporetto en direction de la Piazzale Roma, où se situe la gare routière et le bus faisant la liaison avec l'aéroport. Arrivé là-bas, déjà, le vacarme de la circulation nous fait regretter la fin de notre séjour. A 15h00, l'avion décolle pour Paris (via Copenhague), laissant un peu de nos coeurs dans la cité lacustre.