dimanche, mai 28, 2006

Quatre jours au soleil

A l'occasion de la fête des mères et de l'anniversaire de la grand-mère d'Aurélia, et le week-end prolongé de l'Ascension aidant, nous sommes descendus quatre jours à Montpellier.

Dès l'arrivée, parcours sportif d'une heure et demie, à pied, sous la canicule, en tirant une valise pesant facile 20 kg (pourquoi Aurélia nous charge-t'elle autant pour quatre jours ?) depuis la gare SNCF jusqu'à Castelnau Le Lez. Merci le réseau de transport en commun de Montpellier et son service réduit les jours fériés. Heureusement que sa mamie nous accueille avec des bouteilles de Perrier bien fraîches. Sans parler du repas de midi et de l'excellent carri canard réunionnais qui nous attend. L'après-midi, ballade dans le quartier avant que la maman d'Aurélia nous rejoigne le soir après avoir fini de donner ses cours de danse.

Le lendemain, reveil en forme après une nuit passée dans le nouveau canapé lit de la maman d'Aurélia, autrement plus confortable que le matelas pneumatique auquel nous étions habitué. L'après-midi, excursion avec Aurélia et sa grand-mère au centre Polygone. La reprise de la conduite s'avère un peu laborieuse pour Aurélia au début, mais finalement elle retrouve rapidement ses marques et arrive à maîtriser la Saxo maternelle. Les terrasses de café montpellieraines s'avèrent plus animées que les parisiennes ou les niçoises, puisque nous voyons un clochard grunge, qui n'hésitait certes pas à exhiber sa raie du cul, se faire arracher sa guitare des mains par un des serveurs, qui essaie de la lui fracasser sur le crâne. Décidément, l'Hérault ne manque pas d'animation.

Les deux jours suivants passent rapidement, entre virées à la plage et/ou à la piscine, coups de soleil et repas arrosés. La vraie vie, quoi . Ce soir, préparatifs pour le retour à Paris. Doublement difficile, puisque du coup je vais louper la cérémonie de clôture de Cannes.

Mes pronostics pour la palme d'or : j'aurais tendance à croire que Palais d'été de Lou Ye est suffisament réussi et proche des thèmes de Wong Kar-Wai, sans parler du soutien qu'apporterait le prix à un film censuré par le gouvernement chinois, pour que le président du jury tente de le favoriser, à moins que les réussites que sont Volver et Marie-Antoinette fasse leur effet eux aussi. Ou alors, l'impensable, Le Labyrinthe de Pan, de Guillermo Del Toro, qui apporterait une reconnaissance exceptionnelle à un fou de cinéma fantastique injustement sous-estimé. Mais déjà, Tarantino président n'avait accordé à Old Boy que le grand prix du jury, alors je ne vois pas une seconde le réalisateur de Chungking Express réaliser ce coup d'éclat.

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