dimanche, octobre 30, 2005

By Night "online"

Voilà, je vous embête avec ce court-métrage depuis trois billets. Mais beaucoup d'entre vous ne pouvaient pas le voir. Aujourd'hui, la chose est réparée. By Night est enfin en ligne, grâce à Emmanuelle qui en propose deux versions en haute et moyenne définition sur son site. Attention, chacune nécessite Quicktime, et plus particulièrement Quicktime 7 pour la version haute déf. Pour l'instant, les deux fichiers sont assez lourds, mais j'espère vous en proposer une version un peu plus légère incessament sous peu.

Tant que j'y suis, j'en profite également pour faire de la pub pour un des grands gagnants du concours 48 Hour Film Project, qui a d'ailleurs largement mérité ses récompenses : La Corde Sensible, de Julien Lecat & Sylvain Pioutaz, qui a remporté pas moins de 5 prix, excusez du peu : meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur respect du genre imposé, meilleure utilisation de l'accessoire imposé (le tire-bouchon) et prix du public. Derrière ce film se cache une équipe bien rôdée, puisque Guyom Corp, société à laquelle est associée Mathieu Kassovitz, produit également Demain La Veille, un court-métrage de S-F des mêmes réalisateurs, assez prometteur au vu du site officiel du film.

De mon côté, je suis bien curieux de découvrir d'autres films ayant participé à cette compétition. Si jamais votre film est en ligne, n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire dans ce billet pour me le signaler.

jeudi, octobre 27, 2005

Verdict

Vendredi après-midi, réception dans la boîte mail, des résultats du 48HFP et des douze (au lieu de dix initialement prévus) films qui auront les honneurs d'une projection mardi soir. Déception, By Night n'est pas parmi eux. Immédiatement, j'appelle Emmanuelle et Nathalie pour les mettre au courant. Répondeurs... Même pas quelqu'un avec qui partager ma frustration et ma déception.

Parmi les douze, il y en a 3 que nous avons pu voir samedi soir lors de la projection. Parmi eux, deux sont indéniablement réussis, mais je ne peux m'empêcher d'être jaloux du troisième, qui était vraiment à l'arrache (pas de scénario, des images moches et juste une succession de scènes sans queue ni tête où seul le charisme du comédien principal sauve le tout.

Alors, oui, je suis jaloux. Car j'ai le sentiment que notre film a été botté en touche principalement car, contrairement aux autres films de la compétition, il était trop sérieux. Et puis, finalement, la colère et la jalousie passe. Finalement, je préfère oublier la compétition et juste continuer à m'occuper du film. Car, même s'il est loin d'être parfait, il possède suffisament de qualités pour avoir envie de le faire exister un peu plus. C'est d'ailleurs ce à quoi Nathalie, Emmanuelle et moi allons nous atteler dès ce week-end en nous remettant à peaufiner le mixage.

Hier avait lieu la remise des prix et la projection des meilleurs films du festival. Je n'y étais pas. Parce que je savais que la salle était très petite et que je risquais de me retrouver dehors. Parce que je n'avais pas envie d'assister à un éventuel sacre d'Eliminé. Parce que je préfère ne pas savoir si les films récompensés sont vraiment meilleurs que le nôtre, ce qui est quand même sûrement le cas. Ca peut paraître égoïste et égocentrique, mais suite aux problèmes de projection de notre film, je préférais surtout ne pas revoir les organisateurs.

Si des membres de l'équipe lisent par hasard ce billet, je tiens encore à les remercier de s'être investi dans ce film. D'avoir donné toute leur énergie au cours de ces 48 heures, d'avoir cru en ce film autant que les trois co-réalisateurs. D'avoir permis à ce film d'exister. Encore un gros gros merci pour votre professionalisme et votre passion.

Ce qu'il reste de By Night, c'est le souvenir d'un week-end épuisant, à la fois long et trop court, intense, magnifique, qui m'a rappellé combien je veux faire de ce travail mon métier. Afin de pouvoir vivre de ma passion.

vendredi, octobre 21, 2005

By Night

Contrairement à ce que je pensais, je n'ai pas pris le temps de vous rédiger le compte-rendu du tournage... et je ne le ferai pas maintenant, car l'expérience semble déjà loin et je risquerai d'idéaliser un week-end qui fut le théâtre d'émotions diverses et nombreuses. Promis, si je reparticipe l'année prochaine, on embauche quelqu'un pour réaliser un making-of.

Samedi soir dernier, projection de By Night, à l'Action Christine Odéon. Tout d'abord, c'est l'excitation et le plaisir lié à l'attente de voir le film sur grand écran. Mais c'est aussi l'angoisse de se comparer au travail des autres. Car il est difficile de ne pas garder à l'esprit que 48 Hour Film est aussi une compétition,... même si l'essentiel fut bien sûr de réaliser un film dont on soit fier.

La projection de notre groupe, qui comporte dix court-métrages, nous fait passer en septième position. Il faut donc patienter une heure avant de voir notre tour arriver. Pendant ce temps, nous voyons donc six court-métrages, plus ou moins réussis, mais tous terminés, qui ont été réalisé dans les mêmes contraintes que les nôtres. En les regardant, je n'arrive pas à me laisser aller au simple plaisir du spectateur, et ne peux m'empêcher de juger chaque film pour savoir si il a plus de chances que le nôtre de finir dans les dix meilleurs et donc d'avoir droit à une projection lors de la soirée de remise des prix.

Finalement, quand arrive notre tour, ce n'est pas le plaisir attendu mais la colère liée à une appréhension bien précise. Lorsque nous avons fait la sortie sur bande, nous n'avons pas eu le temps d'effectuer la conversion en letterbox, qui aurait permis de voir notre film tourné en 16:9 correctement sur l'écran du Christine Odéon. Lors de la remise de la K7 à la fin des 48 heures, j'ai bien précisé ce problème, ce à quoi Frédéric de Brabant, l'un des deux organisateurs, m'avait répondu que cela ne posait pas de soucis et que la conversion serait faite par leurs soins. Mais, là, maintenant, sous nos yeux, nous voyons notre film en version étirée. Et si cela pouvait encore rester discret lors du générique, le premier gros plan du film, sur Elise, amoche méchamment l'actrice, tout en annoncant la couleur pour les scènes suivantes. Ajouter à cela un son quasi inaudible (alors que notre mixage a été fait dans les normes) et une colorimétrie défaillante (sûrement liée aux conditions de projection), et la projection nous a semblé à tous un véritable cauchemar.

En sortant, Jess (le chef-opérateur) et moi allons voir Frédéric de Brabant pour lui demander si le jury l'a vu dans les mêmes conditions. Il nous répond que le problème est uniquement liée à cette projection, que l'opérateur avait demandé la conversion mais qu'elle n'a pas été prise en compte par la machine, mais que le jury a vu notre film la veille dans de bonnes conditions. Jess et moi y croyons à moitié, mais bon... On ne peut rien faire contre ça.

Une fois dehors, on discute avec l'équipe et les amis qui sont venus voir le film. Nathalie (qui était à l'ESEC avec moi) me confirme que techniquement, nous restons dans le dessus du panier (malgrè la diffusion en étiré). Le frère de Nathalie (la co-réalisatrice, cette fois) nous remonte le moral à Emmanuelle, Nathalie et moi, en nous encourageant à continuer et en insistant sur le fait que notre film possède le sens de la mise en scène, ce qui n'était pas le cas de tous ce soir-là. Quant à Emmanuelle, elle a droit à de réels compliments de l'ensembles des acteurs et de Kyann en particulier concernant la qualité de sa direction des comédiens.

Alors, malgrè tout, on se dit que notre film sortait du lot. Et on continue à espérer que le film sera sélectionné dans les dix meilleurs...

(à suivre)

mardi, octobre 11, 2005

De retour après un week-end marathon

Salut à tous. Après avoir délaissé le blog quelques temps, me voici de retour. Vous vous demandez ce qu'il m'est arrivé durant ce petit mois d'absence. Rien de grave, je vous rassure. J'ai continué ma routine à McDo, profité d'une semaine de vacances sur la Côte d'Azur, et surtout, préparé la réalisation d'un court-métrage dans le cadre du concours 48 Hour Film Project - Faire un film en 48 heures.




Le principe de ce concours, qui s'est déroulé ce week-end, était de réaliser un film de A à Z (écriture du scénario, tournage, post-production) en moins de 48 heures. Pour éviter toute tricherie et un tournage anticipé, la règle impose de réaliser le film dans un genre précis (science-fiction, romance, horreur, fantastique, comédie musicale ou western, etc...) tiré au sort le vendredi soir à 19h. A cela s'ajoute la contrainte d'intégrer dans le film un personnage, une ligne de dialogue et un accessoire précis.

Emmanuelle, Nathalie et moi (les 3 co-producteurs-scénaristes-réalisateurs) avons tiré au sort le genre "policier". Toutes les équipes avaient les mêmes contraintes : Personnage : N. Raynal, candidat éliminé de la Star Academy; Accessoire : tire-bouchon; Ligne de dialogue : "Je n'aime pas ça." Le résultat (rendu le dimanche à 18h58 !!) s'intitule By Nighthttp://www.48hourfilm.com/paris/paris05.htm et dure 7 minutes 14.

Synopsis : Le principal contact de Thomas avec la réalité se fait par le prisme de sa petite caméra DV, qui l'accompagne dans tous ses déplacements. Le jour où Élise le contacte pour lui annoncer la disparition de son ami Michel, Thomas décide de mener l'enquête. Au cours de celle-ci, Thomas va réaliser à quel point Michel lui est inconnu...

Malgrè de légères imperfections, liées aux conditions marathons de tournage, nous en sommes très contents et invitons les personnes curieuses de le découvrir à assister aux projections qui suivent le concours. Notre film, ainsi que 12 autres réalisés dans les mêmes conditions, sera projeté aux cours de 2 séances à l'Action Christine Odéon, 4 rue Christine, 75006 Paris.

Séance 1 : Vendredi 14 Octobre - 18 h
Séance 2 : Samedi 15 Octobre - 22h (en présence de l'équipe)
Tarif unique : 5,50 euros.

Maintenant que j'ai fait ma pub, je vais pouvoir m'atteler à la rédaction d'un compte-rendu de ce tournage épique, que je souhaite vous faire partager par la suite dans ce blog.