dimanche, décembre 09, 2007

Isis n'est plus seul

Certains s'inquiètent du sort d'Isis, notre canari mâle, qui s'est donc retrouvé veuf il y a peine plus d'une semaine. Vu qu'il commençait à se laisser dépérir, nous lui avons trouvé une nouvelle compagne. Chers internautes, je vous présente donc Maya :

Toute ressemblance avec notre ancienne Piou-Piou n'est pas absolument fortuite. Impulsion peut-être un peu malsaine de notre part, je ne sais pas. En tout cas, Maya commence enfin à s'habituer à sa nouvelle maison et Isis a arrêté de chercher désespérément son ancienne colocataire.

vendredi, décembre 07, 2007

Mikontalo Lights ou le fantasme de tous les joueurs de Tétris du monde.

Les étudiants finlandais sont fous... Profitant de la rénovation de leur résidence universitaire, un groupe d'étudiants, sûrement geeks, s'est amusé à transformer le bâtiment en plus grand Tétris du monde. Le 4 décembre, ils ont donc pu passer la nuit à battre des records de Tétris en dirigeant les pièces sur leur téléphone portable. L'objectif était soi-disant de donner une visibilité mondiale à leur université. Mais, on imagine que l'essentiel était de réaliser un fantasme vidéoludique. Pour plus de détails sur leur opération, allez sur le site officiel : http://www.mikontalolights.fi/en/



mardi, décembre 04, 2007

Breaking News

Une équipe du journal télévisé retransmet en direct la fusillade qui oppose un bataillon de forces de police à cinq malfrats qui viennent de dévaliser une banque. La diffusion de la défaite humiliante des policiers porte un coup terrible à leur crédibilité. Alors qu'il mène une autre enquête dans un bâtiment vétuste, le détective Heng découvre par hasard le repère des cambrioleurs. Le chef du gang, Yuan, voit alors des milliers de policiers se rassembler autour de l'immeuble et se préparer à lancer l'assaut. Pour damer le pion aux médias sur leur propre terrain, l'inspecteur Rebecca décide de transformer cet assaut en véritable spectacle télévisé.

Découverte en DVD de ce film de Johnnie To qui avait fait sensation à Cannes en 2004. Autant vous prévenir, c'est un petit bijou de mise en scène. Démarrant par un plan-séquence d'anthologie, le film annonce très rapidement la couleur. Comme dans la plupart de ses films, Johnnie To joue avec les clichés du polar, mettant en scène des flics et des gangsters atypiques et ponctuant les fusillades de scènes intimistes surprenantes (la scène du repas entre les criminels et leurs otages).

De plus, le film se veut prophétique sur l'évolution des médias actuels. Tandis que les forces de police tentent de redorer leur blason en couvrant l'affrontement télévisuellement, les truands sauront utiliser internet comme contre-pouvoir médiatique, situation prophétique pour 2004, anticipant l'avènement des sites de partage de vidéos tels Youtube et Dailymotion.

Sans aucun doute, un des meilleurs films de Johnnie To, à ranger à côté de The Mission et Exilé.

lundi, décembre 03, 2007

En passant par la Lorraine

Aurélia et moi nous remettons de la mort de Piou-Piou. Vendredi en fin d'après-midi, nous avons amené sa dépouille au vétérinaire. Il ne voit toujours pas de quoi notre petite canari est morte et est le premier étonné de ce décès brutal. Cela nous rassure et réconforte de savoir que nous avions fait tout notre possible, même si cela ne réduit en rien la peine.

La douleur ne nous empêcha pas de rejoindre le cousin et la cousine d'Aurélia, de passage sur Paris, pour un repas à la Crêperie de Cluny, qui nous permet de nous changer les idées. Samedi matin, bagages rapides, métro jusqu'à Gare de l'Est et direction Metz via le TGV est. Mon oncle nous accueille là-bas. Cela fait du bien de voir la famille pour les deux parisiens isolés de nos racines que nous sommes. Cela peut paraître idiot, mais souvent cela manque de ne pas pouvoir rendre visite à ses proches, car plus de 400 km vous séparent (et même 900 km pour nos parents).

Un week-end calme, reposant, qui nous change du rythme infernal de la capitale. La balade dans le centre-ville de Metz pour voir les différents marchés de Noël est agréable. Le lendemain, nous passons l'après-midi avec mes grand-parents dans leur village de la Meuse. Ma grand-mère est heureuse d'enfin recevoir une photo de notre mariage où elle peut voir clairement nos visages, vu que jusqu'ici, elle n'avait eu que celle associée aux faire-parts de remerciements, où nous apparaissions de profil.

Comme à chaque fois que je me rends chez eux, les souvenirs ressurgissent par dizaines. Il faut dire que c'est là où j'ai passé la plupart de mes étés lorsque j'étais enfant. Leur maison n'a pas changé et chaque recoin me renvoie à celui que j'étais à 8 ans. Je me demande des fois ce que penserait le gamin que j'étais de "l'adulte" que je suis devenu (les guillemets sont ici pour rassurer ceux qui s'inquiètent de mon immaturité dont je suis conscient).

Ce dimanche, ma grand-mère semble moins souffrir moins de son arthrose que d'habitude. Nous discutons tranquillement, autour du café, de la tarte aux pommes et du gâteau. Le temps ralentit. Cela faisait longtemps que je ne m'étais senti aussi proche de ma famille. Cela fait du bien.