lundi, décembre 03, 2007

En passant par la Lorraine

Aurélia et moi nous remettons de la mort de Piou-Piou. Vendredi en fin d'après-midi, nous avons amené sa dépouille au vétérinaire. Il ne voit toujours pas de quoi notre petite canari est morte et est le premier étonné de ce décès brutal. Cela nous rassure et réconforte de savoir que nous avions fait tout notre possible, même si cela ne réduit en rien la peine.

La douleur ne nous empêcha pas de rejoindre le cousin et la cousine d'Aurélia, de passage sur Paris, pour un repas à la Crêperie de Cluny, qui nous permet de nous changer les idées. Samedi matin, bagages rapides, métro jusqu'à Gare de l'Est et direction Metz via le TGV est. Mon oncle nous accueille là-bas. Cela fait du bien de voir la famille pour les deux parisiens isolés de nos racines que nous sommes. Cela peut paraître idiot, mais souvent cela manque de ne pas pouvoir rendre visite à ses proches, car plus de 400 km vous séparent (et même 900 km pour nos parents).

Un week-end calme, reposant, qui nous change du rythme infernal de la capitale. La balade dans le centre-ville de Metz pour voir les différents marchés de Noël est agréable. Le lendemain, nous passons l'après-midi avec mes grand-parents dans leur village de la Meuse. Ma grand-mère est heureuse d'enfin recevoir une photo de notre mariage où elle peut voir clairement nos visages, vu que jusqu'ici, elle n'avait eu que celle associée aux faire-parts de remerciements, où nous apparaissions de profil.

Comme à chaque fois que je me rends chez eux, les souvenirs ressurgissent par dizaines. Il faut dire que c'est là où j'ai passé la plupart de mes étés lorsque j'étais enfant. Leur maison n'a pas changé et chaque recoin me renvoie à celui que j'étais à 8 ans. Je me demande des fois ce que penserait le gamin que j'étais de "l'adulte" que je suis devenu (les guillemets sont ici pour rassurer ceux qui s'inquiètent de mon immaturité dont je suis conscient).

Ce dimanche, ma grand-mère semble moins souffrir moins de son arthrose que d'habitude. Nous discutons tranquillement, autour du café, de la tarte aux pommes et du gâteau. Le temps ralentit. Cela faisait longtemps que je ne m'étais senti aussi proche de ma famille. Cela fait du bien.

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