mercredi, avril 26, 2006

Lenoir, still here after all these years

Télévision en panne suite à l'orage, pas de séance DVD ce soir. A la place, j'allume la radio. Mais aujourd'hui Ouï FM me fatigue. Il est 21h00. Je décide de me rabattre sur France Inter pour voir si Bernard Lenoir est encore là.

Cela fait plus de cinq ans que je ne l'ai pas écouté. Au cours de mes années de lycée, son émission et ses Black Sessions m'ont permis de découvrir les piliers de ma cdthèque actuelle (Belle & Sebastian, The Divine Comedy, Pixies, The Smiths, Jay-jay Johanson, etc...). C'était un vrai plaisir de l'écouter de 21h30 à 23h00.Puis, mon arrivée à la fac, le début de mes soirées étudiantes et le passage de son émission à un horaire plus avancé (21h-22h) m'ont fait abandonné son écoute. Rajoutez ensuite mes débuts dans la vie active où je bossais le soir et vous comprendrez que j'ai par la suite totalement perdu l'habitude d'allumer ma radio à temps pour profiter des pépites dénichés par le plus grand défricheur musical que la radio nous ait offerte.

Ce soir, tout démarre par un morceau rock franchement sympa. Bernard nous apprend qu'il s'agit d'un extrait de l'album à paraître de Radio 4. En voilà qui a directement atteri sur ma wishlist. Puis, au tour de Divine Comedy, dont l'album sortira seulement le 19 juin... Ca paraît loin pour retrouver Neil Hannon qui a l'air d'être au top de sa forme. A moins que j'emmène Aurélia à la Cigale le 11 mai pour voir sur scène ce que cela donne.

L'émission continue... Ca fait du bien de retrouver le même plaisir d'écoute qu'en 1996. Continue, Bernard. Et dire que depuis 30 ans, c'est le même homme qui façonne le paysage musical de nombreux adolescents. Pour tous ces moments d'évasion, seul dans ma chambre quand j'avais 16 ans, merci Bernard.

lundi, avril 24, 2006

Oui, je délaisse mon blog...

... et alors ? C'est vrai, enfin. Comment font-ils ces gens qui arrivent à pondre un billet quotidiennement. Et en plus à être intéressant (quoique pas toujours ?). Moi, j'en suis jaloux. C'est vrai que de mon côté, je fonctionne à deux vitesses. Soit je ponds un article sur un film, en essayant d'apporter un vrai point de vue, ou alors comme aujourd'hui, j'ai envie d'aligner quelques mots histoire de ne pas laisser le blog à l'abandon et je laisse vagabonder allègrement ma pensée, en mode écriture automatique (ou presque).

Bon, pour ceux qui me connaissent et viennent ici pour prendre des news, la vie suit son cours. Le printemps est là, le soleil avec lui, pour notre plus grand plaisir à Aurélia et moi, sans parler de Piou-piou, qui a une pêche d'enfer et semble prendre un grand plaisir à faire des aller-retours incessants entre sa cage et l'étagère.

Au niveau cinéma, un rapide et bref compte-rendu des films vus ces dernières semaines :

-L'Âge de Glace 2 : Les gags de Scratt sont toujours aussi réussis, retrouvant l'esprit des meilleurs Chuck Jones, avec un sens du gag et du timing absolument sidérants. A côté, les aventures des trois autres compères semblent tout de suite plus fades et destinés à un public plus jeune. A quand Scratt le long-métrage... ?

- Wassup Rockers : Larry Clark sait toujours aussi bien saisir les corps impatients de désir des adolescents. En décidant d'abandonner la jeunesse dorée de Bully et Ken Park au profit de skateurs latinos, il offre aujourd'hui un film plus attachant. Leurs conditions de vie dans le ghetto de South Central n'empêchent pas ces ados de chercher à profiter de chaque jour, entre virée en skate, répétitions punk-rock énergiques et découverte de la sexualité. Mais si la partie "documentaire" fonctionne parfaitement, le film pêche un peu dans la seconde moitié, où nos héros, après avoir été invités par deux gamines bourgeoises nymphomanes avides d'ajouter des rebelles à leur tableau de chasse, se retrouvent à fuir de villa en villa. Larry Clark en profite alors pour "dénoncer" certaines figures stéréotypés, tels cet acteur fasciste qui abat un des jeunes traversant sa propriété, évoquant sans équivoque le Charlton Helston interviewé par Michael Moore pour Bowling for Columbine. Si dans ses autres films, ses attaques fonctionnaient puisque les cibles en étaient les protagonistes principaux, ici, ils ne sont que des personnages secondaires, qui apparaissent comme les "méchants" empêchant nos jeunes latinos de s'épanouir. En forcant ainsi le trait, Clark tombe dans une forme de manichéisme qui ôte toute force à son propos. Restent ces ados fascinants, qui profiteront, on l'espère, de la médiatisation du film pour échapper à leur quotidien.

- OSS 117: Le Caïre, Nid d'Espions : Contre toute attente, le film est vraiment réussi. C'est con, très con, ça fonctionne sur un nombre limité de running gags, qui se développent tout le long du film, et c'est vrai que cela reste assez référentiel. Mais, cela fonctionne très bien, les images sont léchées et l'interprétation incroyablement énergique de Bobino par Jean Dujardin finit d'emporter le morceau. Une vraie comédie comme on aimerait en voir plus souvent et à laquelle on souhaite un immense succès, à une époque où un très mauvais Les Bronzés 3 atteint les 10 millions d'entrée

vendredi, avril 14, 2006

Montage (presque) terminé

Cet après-midi, Vijay et moi avons apposé les dernières retouches au montage du concert de 222, filmé il y a déjà un mois. Je suis épaté par le travail de Vijay, qui a vraiment fourni du super boulot. Il ne reste plus qu'à arriver à recontacter le groupe pour leur montrer ce qu'on a fait et croiser les doigts pour que ça intéresse le label qui les a signés.

Wait and see.