mardi, décembre 19, 2006

La personnalité de l'année selon Time Magazine


Groum-groum : Cheep-cheep, Time Magazine vient de vous élire personnalité de l'année. Quelles sont vos premières impressions ?

Cheep-Cheep : Euh... Je sais pas. J'm'en fous ! ^^

Bien évidemment, ce n'est pas exactement Aurélia et moi que Time Magazine vient de mettre à l'honneur de sa couverture, mais plutôt les millions d'internautes (dont nous faisons tout de même partie, tout comme vous qui nous lisez actuellement) qui constituent cette appelation quelque peu fourre-tout de Web 2.0.

Bon, je suis forcé d'admettre que ce n'est sûrement pas avec le blog de Groum-groum et Cheep-cheep que nous risquons de contrôler l'Âge de l'Information. Mais pour une fois qu'on peut se mettre en valeur. Et puis, ce n'est pas parce que ce blog a uniquement hébergé jusqu'à maintenant des "posts" à vocations soit cinéphiles, soit personnelles, que les choses ne vont pas changer pour s'ouvrir vers des considérations plus proches de l'esprit Web 2.0.

Toutefois, pour que ce blog soit réellement intéressant, il faudrait que j'ai quelque chose de réellement intéressant à dire (et j'ai tendance à croire que beaucoup de bloggeurs devraient réfléchir à cette phrase, moi, le premier). Vu que ce n'est pas le cas pour le moment, je vais donc me contenter de vous donner des liens vers quelques blogs de plus haute tenue, que je vous recommande d'ajouter à vos favoris :

Le blog de Loïc Le Meur (grandement médiatisé ces derniers jours suite à la conférence Web 3)

Esprit Critique (qui s'intéresse à la communication en particulier et à la culture en général)

La BD de Ryoga (la bande dessinée et le blog font tellement bon ménage)

lundi, décembre 11, 2006

Piou-piou et le sapin



"Pauvre arbre. Il ne méritait pas ça" semble penser le canari.


samedi, décembre 09, 2006

Que faisiez-vous le vendredi "Wii" décembre à 0h01 ?

Aurélia et moi, nous achetions notre Wii (accompagné de Zelda et Wii Play) . Ça y est, après des mois d'attentes, une excitation grandissante, ainsi que quelques jours d'inquiétude pour ma part à cause de la pénurie annoncée, la nouvelle Nintendo trône fièrement à la place de la Gamecube. Bon, nous avions réservé depuis le 23 septembre au Micromania Havre-Caumartin, donc nous étions sûrs de l'avoir. Mais, on ne sait jamais. J'ai d'ailleurs en ce moment une pensée pour un des membres strasbourgeois du forum du site www.p-nintendo.com, qui avait réservé aussi tôt que nous dans son Micromania; sauf que la direction de son magasin, submergée par les réservations, n'a pas distribué les consoles en fonction de l'ancienneté de la réservation, mais a préféré organisé un tirage au sort par "souci d'équité". A mon avis, en agissant ainsi, le directeur vient de perdre la moitié de ses clients, mais cela n'engage que moi.

Bilan d'un week-end vidéoludique intensif : Zelda - Twilight Princess est le digne successeur de Wind Waker, renouant avec le souffle épique d'Ocarina of Time. Après 8 heures de jeu, il semble incontestable que ce volet va rejoindre A Link to the Past et Ocarina of Time sur le podium des trois meilleurs Zelda de tous les temps. Seul bémol : on sent que ce jeu était initialement prévu sur Gamecube et l'on se retrouve la plupart du temps avec un gameplay traditionnel (bien que très bien pensé) où les fonctionnalités spécifiques à la Wiimote font office de gadget (pêcher, donner des coups d'épée et viser avec les armes de distance).

Justement, s'il y a bien deux titres qui font clairement étalage de ces nouvelles fonctionnalités, tout en mettant en avant les qualités conviviales de la console, ce sont Wii Sports (imposé avec l'achat de la console) et Wii Play (qui est vendu pour 50 euros avec une Wiimote, alors qu'une Wiimote seule est à 40 euros). Basé sur des concepts simples, ce sont les deux titres qui sont sensés rassemblés les familles autour des manettes, avec des petits jeux facilement accessibles de manière intuitive. Si l'on peut douter de l'intérêt de tels jeux sur le long terme, laissez moi vous dire qu'ils nous ont tout de même offerts de sacrés fous rires lors de la soirée d'hier passée en compagnie d'Olivier et Clémence.

Si les jeux proposés sont définitivement d'intérêts divers, certains retiennent suffisament l'attention pour que l'on y revienne avec plaisir. Ainsi, Olivier s'est imposé à nous comme l'André Agassi de la Wii, nous envoyant des services smashés et des revers à 200 km/h imparables. Ce match s'est suivi d'une sympathique partie de golf où Aurélia s'est imposée par sa maîtrise et son sang-froid, tandis que Clémence s'auto-lamentait sur son incapacité à réaliser le moindre trou en moins du double de coups imposés. Heureusement, elle a retrouvé confiance en elle lors du bowling, où le score entre Aurélia, elle et moi était serré, tandis qu'Olivier, a fini bon dernier, à force de s'amuser à envoyer les boules sur la piste voisine ou derrière lui. Enfin, la boxe, d'un intérêt assez limité, aura permis aux deux demoiselles présentes de voir deux grands gamins de 26 ans, s'épuiser à agiter les bras dans tous les sens, sans que leurs gestes semblent avoir de réelles influences sur le massacre qui avait lieu à l'écran (je vous l'accorde, votre humble serviteur a perdu ce match et peut semble avoir un avis partial au moment où il écrit ces lignes).

Wii Play, composé uniquement de jeux limités à deux adversaires, nous aura permis de bien nous défouler également . Mention spéciale pour les jeux les plus funs avec le tir sur cible, le "jeu des poses", la course de vaches et surtout, le grandissime hockey, remake vidéoludique du célèbre jeu de palets, qui fait le succès de nombreuses salles d'arcade. A ce jeu, le duel entre Olivier et Clémence, finalement étalé sur trois manches, aura vu la victoire in extremis de ce dernier grâce à sa désormais mythique technique de Parkinson, consistant à agiter la Wiimote frénétiquement. Face à cette méthode déloyale, Clémence a tout de même offert une magnifique résistance, les scores ayant été à chacune des trois manches très serrés.

Pour résumer, la Wii s'impose dès sa sortie comme une console attirante, grâce évidemment à la killer-app que constitue Zelda et sur lequel se sont évidemment jetés tous les fans dignes de ce nom, mais également grâce à ses mini-jeux simples d'accès et conviviaux qui vont peut-être réussir l'exploit de rassembler toutes les générations autour d'une console, fantasme de nombre d'enfants qui n'arrivent pas à faire comprendre l'intérêt de leur passion vidéoludique à leurs parents.

Personnellement, j'avoue être assez impatient de descendre dans ma famille pour les fêtes de fin d'année, pour la faire découvrir à mon père, lui qui avait passé pas mal d'heures avec moi sur les deux premiers Zelda lorsqu'il m'avait offert la NES à Noël en 1988. Si on m'avait dit à l'époque que j'y serai encore accro 18 ans plus tard... ^^