samedi, mars 11, 2006

222... in Paris

Semaine trépidante suite à la venue sur Paris de 222, groupe ayant été à l'origine de mes sorties nocturnes dans le Vieux Nice à l'époque où j'étais étudiant. Et, en me ramenant à ces vieilles habitudes, leur passage dans la capitale a fortement perturbé le rythme de sommeil de ma factrice préférée (Aurélia, pour celui du fond qui ne suit pas). Le trio de base, composé de Louwaï, Bélinda et Mike, toujours aussi sympas, s'est renforcé de deux acolytes de choc, Christian et Fabrizio, issus d'un autre groupe phare de la scène niçoise : les Running Birds. Dès leur arrivée, lundi dernier, la soirée commence dans un bar, où c'est autour d'un verre que je renoue vraiment contact avec Louwaï et Bélinda (photos datant de 2001 ci-dessous) que je n'avais pas vu depuis deux ans. La soirée se poursuit à l'hippopotamus, où, en plus de sa capacité à reprendre inlassablement différentes garnitures avec sa viande, nous découvrons la gouaille toute italienne de Christian, le nouveau clavier du groupe, qui aurait pu tout aussi bien se lancer dans une carrière de one-man-show.

Louwai en 2001Belinda en 2001

Mercredi, plateau tremplin au Gibus, dans le cadre du festival Emergenza. Ce soir, huit groupes sont en lices pour accéder à l'étape suivante. A la fin de chaque prestation, le public dans la salle vote à main levée s'il a aimé le groupe ou pas. Le groupe qui a le plus de voix gagne sa place pour la prochaine phase éliminatoire. Avec un tel système, où les groupes parisiens arrivent à attirer leur propre public, on pourrait s'inquiéter pour 222, qui a forcèment moins de contacts sur la capitale. Finalement, après un set incroyablement énergique où Louwaï finira torse nu porté par la foule, le public en délire leur donnera plus de 100 votes, les amenant en deuxième position et donc qualifiés pour la prochaine phase prévue début avril.

Ce qui est impressionant à mes yeux, c'est leur évolution en deux ans. Leurs nouvelles compositions ont grandement bénéficié de leur travail avec un arrangeur, l'harmonie entre les différents instruments étant incroyablement plus travaillée qu'avant. La mélodie d'Hasta la victoria siempre me hante encore de longues heures après le concert.

Vendredi soir, le groupe joue au Stock (Paris XVIIIème), une petite salle appartenant à l'école de musique Atla où le groupe a fait ses classes. C'est accompagné de Nathalie, Olivier et Vijay que je filme leur prestation, que l'on qualifiera d'intimiste vu que le public ne s'est pas déplacé cette fois. Si cela a été une certaine déception pour le groupe, cela nous aura par contre permis d'obtenir des images réussies, à proximité du groupe. Il n'y aura plus qu'à rajouter quelques applaudissement au montage pour faire croire que la salle était pleine à craquer ;-) .

En attendant de découvrir leur album au mois de septembre (à défaut d'un DVD du concert de vendredi), n'hésitez pas à aller jeter un oeil sur leur site www.groupe222.com pour découvrir quelques extraits. Et si vous êtes sur Paris, jetez un coup d'oeil de temps en temps sur ce blog pour avoir une date du prochain concert dans le cadre du festival Emergenza.

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