dimanche, septembre 18, 2005

Merci, monsieur Trondheim

Hier après-midi, repérages sur la voie ferrée désaffectée de la petite ceinture de Paris. La ballade, de la porte de Vincennes jusqu'au pont Nationale, se fait en compagnie d'Olivier, Loïc et Céline. La météo sera au rendez-vous.



Arrivée ensuite à Bercy Village où se tient un salon de la bande dessinée organisée par Delcourt. Nous y retrouvons Vijay, endolori par une extraction de dent de sagesse, qui vient obtenir des dédicaces de l'auteur de comics Eric Powell (The Goon). Pendant qu'il fait la queue, nous allons manger des crêpes. En sortant du restaurant, nous nous rendons au magasin Album, et là, surprise... Un stand étrangement peu fréquenté abrite Lewis Trondheim et Joann Sfar, autrement dit mes deux auteurs de bd français favoris. D'ailleurs, je ne peux m'empêcher de penser que Lewis semble avoir pris un coup de vieux depuis la fois où je l'avais vu à Nice en... mince, 1996. Déjà presque dix ans. Normal qu'il ait pris un coup de vieux. Aurélia veut absolument un petit dessin elle aussi. Nous achetons rapidement Donjon Zénith 4 et faisons la queue. Cinq minutes plus tard, Aurélia arrive devant Lewis :

- "Bonjour. Qu'est-ce qui vous ferait plaisir comme personnage ?"
- "Euh... Herbert."
- "Tiens, Herbert. A moi aussi, ça me fait plaisir."

Et hop, on regarde le maître au travail, qui s'exécute avec une rapidité incroyable. J'hésite à lui demander s'il hésite à revenir sur sa décision d'arrêter le dessin pour se consacrer uniquement aux scénarios. Et puis, non, je n'ai pas envie de l'embêter, comme je l'avais fait 9 ans auparavant. Pendant un instant, il croise mon regard et s'arrête sur moi, comme s'il avait reconnu celui qui lui avait demandé l'autorisation d'adapter une de ses idées en court-métrage. Mais aucun de nous ne parle et il termine son dessin avec sa signature. Même pas trente secondes se sont écoulées... Nous le remercions sincèrement et repartons avec notre album dédicacé.



Nous rejoignons Vijay et son ami Doud (www.ibulle.net) qui viennent d'obtenir une illustration de Powell pour le moins percutante.



Et oui, c'est violent aussi, le monde de la bande dessinée.

Aucun commentaire: