lundi, juillet 11, 2005

Un dimanche au Bois de Vincennes

Eh oui, chers fans de ce blog (comment ça, y'en a pas ?). Ca y est, je suis de retour. Suite à pas mal d'activités ces derniers jours, je n'ai rien posté. Et puis, même là, ça va être un post assez rapide, juste pour résumer le contenu de ces derniers jours.

Mercredi 6 juillet : Vu La Guerre des Mondes. Excellent blockbuster. Le principe de rester du point de vue de la famille de Tom Cruise crée un terrible effet d'immersion, rendant les scènes de destruction massive réellement impressionantes (puisque vécues au niveau d'un être humain, qui cherche à survivre au milieu d'une foule dont il n'a que faire). Le film est assez pessimiste, mais réaliste sur la nature humaine et la lacheté qui réside en chacun de nous.

Jeudi 7 Juillet : Aurélia et moi sommes partis à Castorama acheter un meuble pour ranger les CD. Erreur tactique monumentale. Vu l'affluence de gens au dépôt, on se dit qu'on reviendra acheter le meuble en question quand les soldes seront terminées.

Vendredi 8 Juillet : Nous apprenons avec 24 heures de retard que des attentats ont eu lieu à Londres. Nous suspectons Bertrand Delanoë, dégoûté de la victoire anglaise pour l'attribution des Jeux Olympiques, de les avoir organisés.
Le soir, nous regardons Les 8 Diagrammes de Wu-Lang (Liu Chia-Liang, 1983). Plus je découvre les films de la Shaw Brothers, plus je les aime. Les chorégraphies de combat sont géniales, Gordon Liu a une présence incroyable. Et dire que je n'avais jamais entendu parler de tout ce pan de cinéma que représente la Shaw Brothers avant les premières rééditions Celestial Pictures en 2002...

Samedi 9 Juillet : Nous allons voir Il Était un Père (Yasojiro Ozu, 1942). Un très beau film, à la mise en scène épurée, mais terriblement efficace (notamment la séquence de la pêche). Toutefois, je ne peux pas trop juger ce qu'il vaut par rapport à ses autres films, puisque le seul autre que j'ai vu est le Voyage à Tokyo (1953). Aurélia, quant à elle, affirme avoir beaucoup aimé ce qu'elle a vu, soit les dix premières minutes, avant de piquer un roupillon plus que mérité après sa tournée exténuante de factrice.
Par contre, je suis toujours écoeuré quand je vois des films dans de si pitoyables conditions : une copie plus que rayée, une piste son au souffle désagréable. Cela fait mal au coeur de se dire que de tels chefs-d'oeuvre ont été si mal conservés. Et cela fait encore plus mal au coeur de se dire que le film n'est pas près d'être restauré, faute de potentiel commercial, tandis que les affiches pour la ressortie de Cendrillon en version restaurée fleurissent de partout.

Dimanche 10 Juillet : Notre jour de congé commun. Après un tour au marché de la Bastille, dont nous avons ramené de très bons melons, direction le Bois de Vincennes. Une balade dans la verdure, près du Lac Daumesnil, puis le long d'un petit cours d'eau qui rejoint le lac de Gravelle, nous fait le plus grand bien. De plus en plus, la tentation de fuir de Paris pour retourner vivre dans un milieu moins urbain grandit.

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