
Ainsi, en plus de l'intrigue similaire (un ancien caïd, revient à Londres, pour élucider le mystère autour de la mort de son frère), I'll Sleep When I'm Dead partage avec Get Carter son atmosphère poisseuse, sa subtile retranscription du milieu de la pègre londonienne, sa juste captation du monde prolétaire et son rythme narratif particulier (hypnotique selon certains, ennuyeux selon d'autres, votre serviteur appartenant à la première catégorie). La goût prononcé de Mike Hodges à développer certains personnages et intrigues pour mieux les abandonner ensuite décontenancera plus d'un spectateur, qui à partir du pitch de la vengeance de Will Graham (Clive Owen), s'attend sûrement à voir un film nerveux et rythmé.
Au contraire, Mike Hodges développe un film minéral, où les dialogues ont une place minimale, tandis qu'énormément de choses passent à travers les regards, les attitudes des acteurs. Clive Owen trouve à ce jour son meilleur rôle et fait preuve d'un charisme incroyable. Un film difficile, qui demande un effort de la part des spectateurs pour rentrer dedans, mais, si vous accrochez, certaines séquences risquent de vous hanter longtemps après la projection (la vision du fantôme de Davey lors de l'embarquement du ferry, le face à face final entre Cliwe Owen et Malcom McDowell).
1 commentaire:
Bon alors je vois avec plaisir que tu viens te ballader sur mon blog...
Mais comment oses tu dire que les photos sont flous...vilain petit colargol!! Bouh!
Enfin...je te pardonne car au moins tu t'interresses à mon blog...
Et oui toujours avec ma Vilaine de Mélanie...
La soirée a été superbe!!
Ah..j'oublie dit à Carla Bruni que c'est juste un emprunt mais de toute façon elle m'avait donné l'autorisation un soir quand on s'est croisé à St Tropez....
Muxu!
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