jeudi, août 11, 2005

Du 35mm, enfin... Merci, Jess !!

Lever à 8 heures (ça fait du bien de se lever tard), petit-déjeûner, puis direction chez le docteur, suite à la cytoponction de mon kyste à la glande thyroïde gauche. Auparavant, j'avais toujours eu rendez-vous chez ce docteur vers 18 heures et je ne m'étonnais pas trop qu'elle ait à chaque fois une heure de retard sur le rendez-vous. Par contre, passer à 9:50 au lieu de 9:30 quand on est le second rendez-vous de la journée, c'est déjà plus louche, mais passons. Comme me l'avait déjà dit le practicien qui avait pratiqué la ponction le 21 juin dernier, le kyste était bénin, mais il va être nécessaire de surveiller ma glande thyroïde pour vérifier que tout va bien. Donc, début septembre, début des analyses et des échographies de contrôle.

Sortie de chez le médecin à 10:20. On enchaîne avec le point d'orgue de cette journée, organisé à la dernière minute la veille : rejoindre Jess chez Panavision Alga pour assister à des essais caméra en 35mm. Pour moi (et pour toute personne qui débute dans le cinéma, je pense), approcher du 35mm, c'est un peu le graal. Quand j'arrive, Jess est bien à la bourre suite à un démarrage tardif des essais. Heureusement, Jess me fais faire la connaissance de Séb, qui était avec lui à l'Ecole Louis Lumière et qui fait un stage chez Pana. Ainsi, à chaque fois que Jess s'enferme dans la chambre noire pour charger ou décharge le magasin, j'en profite pour poser toutes les questions techniques à Séb sur le principe des essais caméra (fixité, conformité de cadre, calage) tout en l'aidant à mettre en place les différentes mires. Finalement, nous finirons bien en avance, le but étant d'apporter les essais à développer au labo avant 15h afin que Jess et le chef opérateur puisse les visionner demain. Seul regret, je n'aurai pas eu le temps d'apprendre à charger un magasin mais une prochaine fois peut-être. Pour vous donner une idée, voici donc ci-dessous une petite photo de l'Arri BL III, la caméra sur laquelle nous avons pratiqué les essais ce matin.



Une fois déposé la pellicule déposée au labo, Jess et moi sommes rentrés à la maison, où nous avons servi de cobayes aux expérimentations culinaires d'Aurélia. Ainsi, après avoir apprécié le boeuf sauce tomate accompagné de lasagnes, nous en avons déduit que si les italiens ont inventé la sauce bolognaise, c'est pour éviter de s'emmerder à découper la viande avant de la mélanger aux pâtes.

Après avoir quitté Jess, nous rejoignons Olivier à son boulot, afin de lui apporter les cassettes DV à capturer pour la réalisation de ma bande démo (sur laquelle je me demande encore s'il est bien utile que j'incorpore des bouts de mes captations de théâtre en plus du clip sur une musique d'Add (N) to X réalisé en fin d'études à l'ESEC). Concernant ce cruel dilemne, on verra bien vendredi. Une demi-heure plus tard, alors que nous quittons Olivier et son boss (qui nous aura fait faire un fort sympathique tour des lieux de sa boîte de post-production, la seule à ma connaissance où un cochon volant trône au-dessus du bureau du boss), je m'apprête à aller bosser à McDo, une fois de plus à contre-coeur.

Là-bas, la soirée est galère au possible et contraste violemment avec le reste de la journée. Sorti de quelques équipiers avec qui je m'entends vraiment bien, je me dis que je ne peux vraiment plus y travailler, non seulement à cause des conditions de travail déplorables (ruptures quotidiennes, gestion du personnel abérrante, non-reconnaissance des services rendus, incapacité à motiver les gens) mais surtout parce qu'il est vraiment temps que je passe à autre chose. Comme me l'a si bien fait remarquer Jess, je suis venu à Paris pour faire de l'audiovisuel. Si c'est pour bosser à McDo, j'aurai tout aussi bien pu rester à Nice (où en plus, la direction possédait la qualité, de plus en plus rare, de reconnaître le travail fourni à sa juste valeur et de motiver les gens en faisant tout son possible pour créer un véritable esprit d'équipe). Allez, c'est dit, cette année sera celle du changement.

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